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SUPERVISIONS DE DIRIGEANT.ES

La période actuelle, plus incertaine et complexe que jamais, met les entrepreneurs sociaux et dirigeants de l'ESS face à des défis croissants. Nombreux sont celles et ceux qui peuvent se sentir seuls face aux décisions à prendre, en perte de sens, inquiets ou encore épuisés. Plus nombreux encore sont ceux qui, face aux enjeux, s'aventurent à vouloir faire croître leur impact, ré-inventer des modèles d'intervention, développer une approche systémique des problèmes.

 

Dans les différents cas, la supervision a pour objectif d'autoriser le pas de côté qui permet d’avancer :

  • prendre un temps de recul et de respiration dans un quotidien chargé : la supervision aide le dirigeant à prendre des décisions plus ajustées dans des situations complexes et à retrouver l'énergie dont son organisation a besoin. Dans les petites et moyennes structures, santé de l’organisation et santé des dirigeant-es vont de pair. Prendre un temps de respiration, c’est prendre soin de soi, des individus et du collectif.

  • grandir avec son organisation et se laisser transformer : le rôle de l'entrepreneur social, du dirigeant ou de la fondatrice évolue avec la croissance de l'organisation. Les transformations et les crises bousculent les dirigeants dans leur engagement. La supervision aide la dirigeante à préciser les intentions qui l'animent et à trouver sa juste place dans une organisation vivante. Elle peut aussi permettre d'accompagner un changement de place ou une perspective de départ.

  • sortir de la solitude, trouver des points d'appui : quels que soient les efforts des dirigeant.es pour partager les responsabilités (co-directions, gouvernance partagée, entreprise libérée), il existe dans chaque organisation des espaces que les dirigeants investissent seuls et des difficultés qu'ils gardent pour eux. La famille ou les proches ne sont pas toujours les bonnes personnes pour accueillir ces non-dits. La supervision est un espace dédié pour permettre aux dirigeant-es d'explorer ce qui les met en vulnérabilité et d'élaborer des ajustements pour en sortir.

  • questionner sa pratique, faire grandir son "être dirigeant" : dans les petites et moyennes structures, le dirigeant est convoqué à l'endroit de multiples responsabilités : il est tout à la fois employeur, manager, garant de l'ADN, responsable de la pérennité économique. L'entrepreneur social et la dirigeante associative prennent une responsabilité supplémentaire, celle d'agir sur un enjeu de société, auprès de personnes fragiles, souvent avec des fonds publics. Face à ces multiples responsabilités, il est important que les dirigeant.es puissent tout à la fois interroger leur pratique, se constituer une certaine déontologie et trouver du soutien pour développer les savoir-être et savoir-faire nécessaires.

« Je suis sur-sollicitée au quotidien. Comment continuer à transmettre énergie et vision si je ne trouve pas de temps pour m’inspirer ?  »

LA SUPERVISION, C'est pas réservé aux psys et aux coachs ?

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La pratique de la supervision est en effet née dans les métiers de la relation d'aide. Parce que nous prenons, en tant que psychothérapeutes ou coachs, la responsabilité d'accompagner des personnes en souffrance, qui nous confient leur fragilité, nous nous imposons de faire superviser notre pratique. Mais plus qu'un contrôle, la supervision est un espace de soutien, de croissance et d'élaboration, indispensable pour exercer sereinement notre mission. Elle est l'espace où nous prenons soin de nous pour mieux prendre soin de ceux que nous accompagnons.

Les entrepreneurs sociaux et dirigeants associatifs prennent aussi d'importantes responsabilités vis-à-vis de leurs équipes, des bénéficiaires de leurs actions et de celles et ceux qui choisissent de leur faire confiance. La tentation de la toute-puissance et ses dangers ne sont jamais loin. Choisir d'être supervisé est un engagement sain et déontologique. C'est aussi un espace de soutien précieux que le dirigeant s'offre... et offre ainsi à son organisation !

Supervision individuelle

La supervision individuelle peut se mettre en place de façon régulière (par exemple une fois par mois) ou bien à la demande du dirigeant en fonction de son actualité et des enjeux. Le superviseur questionne le supervisé pour faciliter sa réflexion, lui permettre de mieux comprendre ce qu’il fait et de s’interroger sur ses intentions. C’est un processus réflexif.

Supervision collective

La supervision collective se réalise dans le cadre d'un groupe de pair.es. Les groupes d’analyse de pratiques et le co-développement sont des formes de supervision collective. Dans ce cas, les participants prennent appui sur leurs pair.es qui complètent l’intervention du superviseur par la diversité de leurs expériences, connaissances, pratiques. Les supervisés s’enrichissent ainsi mutuellement de leur écoute et de leurs expériences, et bénéficient de la dynamique du groupe.

Supervision de Codir

Il est parfois nécessaire, lors de la mise en place d'instances de co-direction, de leurs évolutions ou au moment de crises, de prendre du recul sur le fonctionnement du collectif, ses forces et faiblesses, ses angles morts. La supervision de Codir a pour objectif de rendre plus harmonieux, créatif et fructueux le fonctionnement d'équipe en mettant à jour les fonctionnements et les processus à l'oeuvre.

SUPERVISION INDIVIDUELLE / SUPERVISION COLLECTIVE

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